Je continue de croire

Je continue de croire qu’il faut parfois mourir pour renaitre.

Qu’il faut tomber au plus bas, peut-être, pour remonter
Je choisis de croire a cela car sinon face a la folie qui se deroule devant mes yeux, je pourrais avoir envie de fermer les miens
Mais je crois à la puissance d’une humanité acculée à se redresser et à briser elle même ses chaines.

Je crois à la force de la vie, aux cadeaux invisibles cachés derriere l’impensable.
Je crois que même les malades qui détiennent les rennes du monde vont voir leur pouvoir se désagréger
Je crois à la Conscience qui est cachée partout et en tout, même là où l’on n’irait jamais la chercher
Je crois en l’intelligence et la beauté de la vie dont la privation va réveiller les endormis
Je crois en la force de l’amour, au tissage fraternel qui se crée dans l’épreuve.
Je crois en l’ennivrement du rire, de la tendresse, des repas partagés, de la danse, du chant qui active notre vivance.
Je crois en la vie et aux merveilles de l ‘univers. Celles qui nous restent à découvrir.

L’ancien monde agonise tandis que le nouveau apparait… La chenille meurre pour devenir un papillon. Déployons nos ailes. Sortons de la peur. Tout passe. Meme le pire.

Avec toute ma tendresse et gratitude à toutes celles et tous ceux qui continuent de nourrir le vivant.

Meena Goll habitante de la terre.

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