« Vivre reliés les uns aux autres »
Chers amis,
Combien d’entre vous, avez-vous eu parfois l’impression de ne servir à rien, ou de ne pas pouvoir exprimer votre profond potentiel ? C’est pourtant là, bien en vous. Vous le savez, mais l’élément déclencheur qui permettrait de l’extérioriser ne s’active pas. Vous pourriez rester ainsi isolé, vous privant et privant les autres de ce qui fait de vous un être unique, la note manquante nécessaire à une parfaite symphonie du monde.
L’isolement, la séparation, créent une illusion d’inutilité. On peut être très riche, mais si cette richesse ne permet plus de liens sociaux, de partages authentiques, de rires, de gestes solidaires, de véritable don de soi, on se flétrit dans une pauvreté relationnelle, comme une fleur sans eau.
Au contraire, comme on le voit beaucoup dans des pays d’Afrique encore attachés aux traditions d’une vie coopérative, même s’il règne une grande pauvreté matérielle, le partage, la solidarité créent du lien permettant que personne ne manque de rien. Il se dégage une entité sociale où chacun peut donner ce qu’il a, et vivre dans un sentiment d’appartenance et de richesse intérieure.
Ce qui est valable au niveau du microcosme que sont les vies de groupe, est aussi valable au niveau du macrocosme qu’est l’humanité toute entière.
Un pays qui vit sur sa suprématie, séparé des autres ou voulant les dominer, trouble la cohérence naturelle de la vie qui est que chacun a sa place dans l’univers, du plus petit au plus grand, sans hiérarchie de valeurs, afin que la grande symphonie du monde puisse jouer sa mélodie enchanteresse.
Nous devons nous libérer de nos points de vue réducteurs nourris par la peur du manque. Ce que la vie nous révèle, c’est que nous sommes à la fois la clé, la serrure et le verrou de la porte de notre réalisation intérieure.
Pour cela, il est nécessaire de comprendre que l’autre est un miroir de nous même et que ce que nous lui faisons c’est à nous que nous le faisons.(c’est ce que tous les prophètes ont enseigné depuis la nuit des temps)
Lorsqu’on l’on vit centré sur son nombril, on devient aveugle à la beauté et aux possibles qui nous entourent. De ce fait, au lieu de contribuer à cette splendeur, nous la restreignons. Et si notre passage sur terre était simplement d’accepter de jouer notre partition dans le grand orchestre symphonique de la vie ? Et le jouer à notre niveau, petit ou grand, sans jugement de valeur.
La vidéo jointe montre combien un tout petit geste peut changer une vie.
Vous connaissez ma prédilection pour les paraboles et les métaphores. Pleines de poésie et de sagesses, elles ouvrent des fenêtres symboliques d’infinies possibilités La soupe aux cailloux est une de mes favorites car elle exprime bien que seul on peut mourir de faim avec une pomme de terre, alors qu’en s’associant on peut cuisiner un met délicieux et nourrissant.
La soupe aux cailloux
Dans un village isolé, une jeune fille décide de soutenir sa famille très pauvre en partant à la ville gagner de l’argent afin de soutenir ses parents , de pauvres fermiers qui ne pouvaient plus nourrir trois personnes avec leur maigre récolte. Sa mère lui prépare, entre autres, du pain et du fromage pour le voyage, et la jeune fille s’en va à pied. Cependant, la ville est plus éloignée qu’elle ne le croyait. Plusieurs jours passent, elle est fatiguée, ses vivres s’épuisent et elle a très faim. Elle demande aux habitants des villages qu’elle traverse de lui donner quelque chose à manger, mais tous refusent de lui faire l’offrande ne serait-ce que d’un croûton de pain. En fait, les villageois ont caché leurs réserves de nourriture pour éviter qu’on les leur dérobe. … lire la suite
L’historie véritable des fleurs Sang-dragons, racontée par Stephane Arfi dans son édito paru dans l’excellent magazine Bonheur d’octobre novembre 2013, est un message initiatique. Je vous laisse la joie de le découvrir. Ce que nous révèlent ces fleurs c’est que l’on n’offre le meilleur de soi que relié aux autres.
La leçon de vie des sang-dragons
Monsieur Germain désespère de pouvoir capturer le parfum de ces sang-dragons qui lui résistent depuis toujours. Ces fleurs blanches, dont l’odeur sublime est si puissante – elle se répand la nuit à 500 mètres à la ronde – se refusent en effet à condenser leur précieux arôme. Que ce soit par distillation ou par congélation, impossible de saisir leur effluve. Pour le vieil homme, c’est bien simple : ces fleurs sont tout bonnement magiques !… lire la suite
C’est dans cette reliance profonde de nos actions, de nos pensées et de nos cœurs que je vous souhaite de plonger dans les profondeurs de l’automne.
La soirée consacrée à Roger MC Gowen le 24 octobre sera une façon de donner sa part et d’unir nos chemins pour créer ensemble par nos énergies réunies, d’infinies possibilités.
A bientôt Meena
« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères , sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots . (Martin LutherKing)